la carrière de Dean

ah très sympa ça Poussin, ça change !

Je viens juste de recevoir le DVD de "Crossroads : A Story of Forgiveness" que j'attendaias avec impatience. Là, je dois partir travailler dans quelques minutes, mais je vous ferais ma critique détaillée soit cette nuit, soit demain, dès que j'aurais eu le temps de voir le film.

J'en profite pour vous dire qu'on devrait apprendre aujourd'hui (à 14h, heure de New York) si la série "Protect and Serve" sera diffusée à la rentrée aux Etats-Unis, ou si ça restera juste un pilote. Croisons les doigts. La réponse va bientôt tomber.

ça me rappelle que j'ai toujours pas vu son film max havoc, avec ce long week end, ça devrait pouvoir ce faire, je viendrais aussi en parler ici tiens...

Je viens de finir de regarder Crossroads, et maintenant je peux le dire, ce film est fabuleux et encore plus émouvant que la bande-annonce pouvait le laisser croire.

Le scénario était très bien écrit. Il montrait dans des scènes "banales" ce que les personnages ressentaient sans avoir besoin de l'expliquer à voix haute comme c'est souvent le cas dans les téléfilms (à mon avis, l'un des défauts qui font que les téléfilms sont généralement considérés commes des sous-produits par rapport aux films). Crossroads évite ce cliché scénaristique, et c'est pour le mieux. ça rend émouvantes des scènes nécessaires à l'intrigue mais qui aurait été ennuyeuses si elles avaient été tournées de façon classique. En plus, je crois pour la première fois, je vois un téléfilm inspirés de faits réels dans lequel je n'ai ni l'impression que le scénario a pris de gros raccourcis sur l'histoire pour tenir dans les 90 minutes fixées par les producteurs, nhi l'impression d'une simplification des sentiments des personnages. Et ça, c'est trop courant à la télévision.

Ici, rien n'est simplifié, rien n'est tout noir ou tout blanc. Vous avez déjà tous vus des scènes dramatiques où une personne pardonne quelqu'un d'autre; c'est généralement suivi d'une effusion de larmes, parfois un calin, et ensuite tout va mieux pour les deux personnages. Rien de tout ça dans Crossroads: Bruce Murakami a pardonné Justin, mais leur rapport reste complexe. Murakami continue de le voir comme celui qui a tué sa femme et sa fille .C'est perceptible notamment à la façon dont il hésite légèrement avant de répondre quand le juge lui demande s'il est conscient que sa proposition signifie que Justin ne fera pas du tout de prison. Il hésite, il regarde Justin et voit de nouveau tout son remords, et il fait ce qui lui semble juste: il lui évite 15 ans de prison. Il plaide même en sa feveur en disant au juge "qu'envoyer Justin en prison ne ferait que rendre une situation tragique encore pire". Les scénaristes sont vraiment restés sur la corde raide tout du long. Avec une histoire pareille, il aurait été tellement facile de tomber dans les clichés dramatiques du genre, mais ils ont tous été évités.

Pour rendre les choses encore meilleures, le scénario a été servi avec talent par les acteurs. Contrairement à mes habitudes, je ne vais pas commencer par Dean Cain, car je pense que la prestation de l'acteur qui interprétait Justin était la meilleure du film. Ce gars-là a un talent phénoménal. Je serais surprise s'il ne devient pas célèbre à l'avenir. En le regardant, je pouvais déjà l'imaginer dans des rôles titres de grands films au cinéma. Il m'a bluffée !

Le rôle de Justin n'était pourtant pas évident à tenir. D'abord, parce qu'il est finalement assez peu présent à l'écran (on ne le voit pas du tout, même, durant la première moitié du film), et pourtant il doit faire passer beaucoup de choses puisqu'il est l'un des protagonistes principaux du drame. Et il y arrive à la perfection. Ensuite, parce que c'est quand même à lui qu'incombe la responsabilité de nous faire comprendre, à nous téléspectateurs, comment c'est possible que Murakami, qu'on vient de voir complètement détruit pendant plus de 45 minutes de film, décide de lui pardonner ce qu'il a fait. C'est pas facile. Mais quand on le voit jouer Justin, on se rend compte immédiatement que l'accident n'a pas seulement eu d'impact négatif sur la vie de la famille Murakami, mais que ça l'a aussi complètement détruit, lui. On ressent en même temps son besoin, presque, d'être déclaré coupable et puni pour alléger son propre fardeau, et en même temps son besoin de porter son fardeau. Même quand Murakami lui paradonne, on sent que lui, il ne se pardonne pas. Quand il répète encore et encore qu'il est désolé, on sent qu'il ne le fait pas pour être pardonné mais juste parce qu'il est vraiment désolé et qu'il a juste besoin de le dire. La vache ! Je suis encore en train de pleurer rien qu'en écrivant ça ! Parce qu'autant vous le dire tout de suite, j'ai beaucoup pleuré en regardant ce film. Mais avant de passer aux scènes clés du film, selon moi, un mot de la prestation de Dean Cain.

Le rôle de Murakami est l'une de ses meilleures prestations. C'est clair. Dans le passé il a tourné dans pas mal de film qui étaient de tels navets que beaucoup de gens ont fini par se demander s'il était réellement acteur, ou juste une belle gueule devant une caméra. Et bien dans Crossroads il prouve qu'il est un vrai acteur et qu'il mérite ses galons de star. Il a joué aussi bien, ou peut-être même mieux (j'avoue que je chialais un peu trop pour me pencher vraiment sur son jeu d'acteur) qu'il l'avait fait dans le film Lost. Et c'est pas peu dire. Son personnage a traversé tout un tas d'émotions, parfois contradictoires, et il a réussi à les porter toutes à l'écran. On ressent absolument tout ce qu'il ressent: le vide qu'il a à l'intérieur juste après la mort de sa femme et de sa fille, sa colère, son besoin de vengeance, puis son besoin de pardonner pour reprendre le cours de sa vie, mais sans jamais oublier. Il nous embarque complètement. On le suit tout du long à 100%.

Mention spéciale pour deux scènes dans lesquelles il nous a livré un travail d'acteur extraordinairement bon :
- La scène dans laquelle il pleure en regardant des videos de sa femme et de sa fille.

Ce n'est que la seconde fois de toute sa carrière qu'il doit pleurer devant la caméra. La première fois, c'était dans Lost. Juste une petite larme, vite essuyée. Cette fois-ci, il pleure vraiment, et il m'a sérieusement fendu le coeur. C'était presque insupportable en intensité les sentiments qui se dégagent de ce passage du film.
- La scène finale, quand il marche sur le parking du tribunal avec ses deux garçons pour retourner à leur voiture, et qu'il aperçoit un peu plus loin sur le parking Justin dans la voiture de ses parents, lui aussi prêt à rentrer chez lui. Ils se regardent quelques secondes, et il y a dans son regard tellement de tristesse (mais plus aucune colère) et de calme acceptation, qu'on est obligé de se remettre à pleurer. La scène a franchemnt l'air de rien quand on la raconte mais elle le fait vraiment. D'ailleurs, plusieurs critiques professionnels aux Etats-Unis ont décrit ce dernier regard dans leurs articles comme étant le point d'orgue du film. Personnellement, je ne sais pas si je dirais que c'est le point d'orgue du film, mais il y a vraiment beaucoup d'émotions qui se dégagent de ce simple regard d'à peine deux secondes.

Le film comporte beaucoup de scènes très fortes émotionnellement. Je ne méterniserais pas, mais je dois au moins en citer quatre.
- La scène de l'accident, bien sûr. Un accident reste toujours assez tragique, mais là, c'était renforcé en nous étant montrée uniquement du point de vue de Murakami. On n'assiste pas à l'accident proprement dit, pourtant on est présent. La caméra est avec Bruce qui était en train de rouler en voiture. Il discutait au téléphone avec sa fille, en plaisantant un peu, et d'un seul coup, la conversation coupe. Il recompose le numéro et tombe sur la boite vocale de sa femme. C'est à ce moment-là qu'il voit tout au bout de la route devant lui la scène de l'accident. Il continue de se rapprocher et voit la voiture de sa femme. Il sort de son véhicule et court, alors que les policiers et les pompiers essaient de l'empêcher d'approcher. Il se débat, il crie. Puis la voiture explose et d'un seul coup, il est calmé, silencieux et presque immobile. Le tout comme si c'était lui qui était la victime de l'accident. Il crie et se débat jusqu'à ce qu'il soit trop tard, puis c'est comme s'il était mort. Complètement anesthésié par ses émotions, il ne ressent plus rien. Et moi, j'avais mal pour lui.
- La scène où il demande à l'avocate de s'occuper de son affaire. Elle refuse car elle a trop de boulot déjà. Il insiste et il dit des choses pas très gentilles sous l'impulsion de la colère qui font changer d'avis l'avocate. Dans cette scène-là, quand il relâche sa colère contre l'avocate qui n'y est pour rien, on sent vraiment à quel point sa femme et sa fille lui manquent. C'est très fort.
- La scène du premier face-à-face entre Murakami et Justin. ça dure moins d'une minute, et il y a très peu de dialogues, mais c'est largement suffisant pour nous faire comprendre pourquoi après cette scène Murakami a pardonné Justin, alors que juste avant il voulait juste se venger et l'envoyer en prison pour 15 ans (c'est la charge que risquait Justin s'il était déclaré coupable). Là encore, on est obligé de pleurer comme des madeleines.
- La première intervention conjointe de Murakami et Justin dans un lycée pour expliquer aux adolescents les risques de la course de voiture en pleine rue. Pour moi, c'est cette scène là le point d'orgue du film. Les dialogues et la mise en scène sont très forts. Murakami est d'abord seul sur scène à dire devant tous les lycéens qui s'en foutent que sa femme et sa fille sont mortes, qu'il s'imaginait le coupable d'une certaine façon, mais qu'il avait tout faux. Que le coupable aurait pu être n'impotre lequel d'entre eux. Il montre plusieurs élèves au hasard dans la salle. "ça aurait pu être toi, ou toi ou toi. Mais ce n'était pas vous. C'était toi." et là, il montre un autre adolescent assis parmi les autres et qui ne se distinguait en rien dans la foule. Et Justin le rejoint sur scène pour faire un mea culpa horiblement émouvant. Tous les élèves en sont scotchés. Justin pleure sur scène en leur parlant debout devant plusieurs centaines d'élèves et il assume tellement complètement sa culpabilité qu'on est obligé de lui pardonner. Et on est aussi obligé de pleurer.

Il y a beaucoup d'autres scènes dont je voudrais parler, mais sérieusement c'est pas possible, parce que toutes les scènes du film méritent d'être commentées. Il n'y en a pas une seule qu'on puisse laisser de côté. Alors je m'arrêterais ici avant d'écrire une critique plus longue qu'un roman, et je passe directement à ma conclusion. Ce film est fabuleux ! A voir absolument ! Sauf si vous détestez les films dramatiques, parce que celui-là est capable est de tirer des larmes des yeux, même des téléspectateurs les plus endurcis.

Je sais que ce que j'ai écrit peut paraitre long, mais je vous jure que j'ai tellement de choses à dire sur Crossroads que j'ai pas l'impression de m'être trop étendue sur le sujet...



Sur un autre sujet, mais triste également, CBS n'a pas commandé d'épisodes de "Protect and Serve". Et à priori, ce n'est pas non plus sur leur liste de "mid season replacement shows", comme disent les américains. C'est à dire que chaque année, quand une chaine sélectionne les séries télé qu'elle produira et diffusera à la rentrée suivante, elle se garde sous le coude plusieurs pilotes auxquels elle a dit "non" mais pour lesquelles elle pourrait éventuellement changer d'avis en décembre-janvier de l'année suivante pour remplacer les séries auxquelles elle a dit "oui" et qui lui font perdre de l'argent. ça a été le cas notamment des séries Buffy ou Charmed. La WB avait d'abord dit non, pas ça, puis changé d'avis quelques mois plus tard et commencé à diffusé les épisodes au mois de mars au lieu du mois de septembre pour les séries classiques. Donc, je disais, à priori, "Protect and Serve" ne fait pas non plus partie des séries qui pourraient éventuellement remplacer au printemps prochain les séries qui décevront la CBS. Notre dernier espoir réside dans une diffusion possible du pilote en temps que téléfilm. Si les producteurs ont assez de matériel pour faire un montage d'une heure et demi, c'est possible que ce soit diffusé en temps que téléfilm (comme ce fut le cas par exemple pour Rag and Bone, un autre pilote de série télé auquel Dean Cain avait participé pour CBS également). Et si les résultats d'audience du téléfilm sont bons, CBS pourrait revoir son jugement. C'est un cas assez rare (un seul exemple me vient à l'esprit: la série "Forever Knight" au tout début des années 90), mais c'est notre dernier espoir. Faut d'abord voir si les producteurs réussiront à en faire un téléfilm ou pas...

Une petite video "behind the scene" sur le film September Dawn :

https://www.youtube.com/watch?v=OKy6mVq_ANA&NR=1

Et une autre video de Dean Cain s'exprimant sur la mort de Joseph Smith aux mains de la foule, les évènements qui sont à l'origine du film et le besoin de connaitre la vérité :

https://www.youtube.com/watch?v=7qT_sDX8tuM

Un nouveau projet de film pour Dean "Ace of Hearts" (="as de coeur"), basé sur une histoire vraie, d'un officier de police et son chien policier: http://biz.yahoo.com/iw/070530/0259121.html

ça peut peut-être être marrant...

Le film "September Dawn", dont la sortie, initialement prévue en mai (aux States), avait été repoussée une première fois au 22 juin, suite à un massacre dans une école américaine. Les producteurs viennent de décider de repousser la sortie de nouveau, cette fois au 24 aout, pour éviter la trop forte concurrence des gros films de l'été. Initialement prévu pour sortir dans 500-600 salles aux USA, le film devrait, grâce à ce changement de date, sortir dans 800 à 1000 salles. Le film a déjà bénéficié d'une dizaine d'avant-première dans une dizaine de villes américaines différentes, pour la presse. Du coup que la sortie est repoussée, de nombreuses autres avant-premières sont maintenant prévues. Jusqu'ici, les membres de la presse qui l'ont vu, bien qu'ils ne doivent pas dévoiler leur critique trop longtemps avant la sortie, ont quand même été assez élogieux.

si la couverture est plus importante en le repoussant et que la concurrence est moins rude, c'est pas plus mal au final

Bon, ça faisait longtemps que je n'étais plus venue et que je n'avais plus posté. mais me revoilà. Je serais quand même moins présente qu'avant, mais je suis de retour, et je commence par ça:

Dean Cain a confirmé (à plusieurs sources différentes, même si je ne vous en ai donné qu'une seule) qu'il est réellement en pourparlers avec les producteurs de Smallville pour une apparition dans la saison 7. Je vous laisserait savoir si la réponse sera positive. Pour l'instant, toujours rien de concret, sauf que cette fois-ci, ce n'est plus une rumeur, ils sont vraiment en négociation. Croisons les doigts.
http://www.comics2film.com/index.php?a=story&b=28057

ah si enfin ils pouvaient se décider...

Dans les premières pages de ce sujet, je vous mentionnais le projet "The Best Years", dans lequel Dean devait jouer un prêtre irlandais dans une affaire qui avait à voir avecun braquage ou quelque chose comme ça. ça fait plus d'un an, je ne me souviens plus tous les détails du projet. (il l'avait mentionné dans son Chat sur IRC avec les fans, l'an dernier) La date de début de tournage a été repoussé plusieurs fois depuis l'an dernier, pour des tas de raisons différentes.

http://www.ukscreen.com/screen/249
Ce site a une fiche pour ce film, qui a été mise à jour le 19 juillet en ôtant le nom de Dean Cain de la liste des acteurs. Apparemment, il ne tournera donc finalement pas dans ce film (aucune info, mais c'est probablement dû aux problèmes de coordination d'emploi du temps qui avait déjà causé le report du tournage plusieurs fois)

Il a été confirmé à San Diego que Mr Dean Cain apparaitra dans l'épisode 4 de la saison, intitulé "Cure", pour y jouer le rôle du malveillant Dr Curtis Knox (C.K...) ayant la faculté de guérir les "meteor-freaks"...

ben maintenant je dirais que je suis déçu que ce soit que pour un seul épisode

oops, j'avais pas vu. Je viens juste de le poster dans le forum Smallville

Ce personnage, c'est un freak lui-même, non ? Donc il faut qu'il fasse gaffe à pas se guérir lui-même ?

Voilà quelques photos promo pour Final Approach.


Il y a encore plus de photos là d'où ça vient :
http://www.rhifilms.com/property.php?propertyId=FApproach&page=photos

Et la bande-annonce video est également dispo ici:
http://www.hallmarkchannelpress.com/publish/pr/home/shows/tca/video/final_approach.html

EDIT (5 aout 2007) : Voilà le lien pour télécharger len trailer:
http://www.hotlinkfiles.com/files/181987_pfhwn/final_approach_trailer.WMV
Merci à Vanda Detroit

Great pics...thanks poussin

a propos de son rôle dans Smallville, une petite video ou on voit le tournage de l'épisode dans lequel il joue (une scène entre Dean et Tom Welling), ainsi qu'un petit morceau d'interview de Dean Cain:

http://www.devotedfansnetwork.com/forums/showpost.php?p=1501918&postcount=2

Un nouveau film pour Dean: "Five Dollar A Day", aux côtés de , entre autre, Christopher Walken et Sharon Stone.

source: http://www.moviehole.net/news/20070924_superman_makes_five_dollars_a.html

Avant de devenir célèbre, Dean Cain a tourné dans plus d'une centaine de pub et autres courtes videos. Justement, en 1991, il jouait dans le clip de Desert Moon par Great White, et cette video est sur Youtube:
https://www.youtube.com/watch?v=DEHfJMqvgIo

sympathique... ça me rappelle que Teri a joué dans un clip aussi, non ?

Oui, deux.
Michael Bolton - Missing you now
Elton John - Turns the light out.
tous deux disponibles sur mon site, dans la rubrique Multimedia / Autres videos.

D'ailleurs, j'ai aussi un autre clip video pour Dean Cain (Mindy McReady - "The Other side of his kiss"). C'est un clip pour lequel il a joué les réalisateurs, mais on le voit à la fin de la vidéo aller embrasser Mindy, avec qui il était fiancé à l'époque.

c'est ce que je me disais aussi, je vais de ce pas sur ton site...
la vidoé de dean y est aussi donc ?...

De chez moi ton lien vers le clip de Bolton ne marche pas, mais ayant le titre j'ai cherché sur youtube et je l'ai donc vu.
Merci.

Y'a pas, c'était autre chose que maintenant, Teri Hatcher jeune.